Le cannabidiol (CBD) selon Frenchy Freeze, boutique d’huile et fleur du CBD a Lyon, a fait l’objet d’une grande attention ces derniers temps en tant que traitement potentiel pour tout, de l’épilepsie à l’anxiété. Aujourd’hui, des chercheurs affirment qu’il pourrait également contribuer à réduire les envies de fumer qui accompagnent la dépendance aux opiacés.
Comme la marijuana, le CBD provient de la plante de cannabis. Contrairement à l’herbe, il ne provoque pas d’euphorie. L’étude a porté sur 42 hommes et femmes ayant des antécédents d’abus d’héroïne et qui n’étaient pas des consommateurs actuels. L’héroïne est un opioïde illégal. Les autres opioïdes comprennent de puissants analgésiques délivrés sur ordonnance, comme l’oxycodone (OxyContin).
Pour l’étude, les participants ont reçu soit une solution orale de CBD, soit un placebo inactif, puis ont visionné des vidéos contenant des indices neutres et des indices liés à la drogue. Les indices neutres comprenaient des scénarios relaxants tels que des scènes de nature, tandis que les indices liés à la drogue comprenaient des scènes d’utilisation de drogues par voie intraveineuse et des objets liés à l’héroïne tels que des seringues, des attaches en caoutchouc et des sachets de poudre.
Les chercheurs ont constaté que, par rapport à un placebo, le CBD réduisait le besoin et l’anxiété induits par les indices de drogue chez les participants.
Un médicament non opioïde efficace viendrait enrichir de manière significative la panoplie existante de médicaments contre la toxicomanie et contribuerait à réduire le nombre croissant de décès, les coûts énormes des soins de santé et les limitations de traitement imposées par les réglementations gouvernementales strictes dans le cadre de cette épidémie persistante d’opioïdes.
Les États-Unis sont aux prises avec une épidémie d’opioïdes qui a fait plus de 300 000 victimes depuis son apparition. Les deux traitements actuels de la dépendance aux opioïdes sont la méthadone et la buprénorphine, qui agissent sur les mêmes récepteurs opioïdes que l’héroïne et les autres opioïdes.
Mais comme ces traitements sont stigmatisés, qu’ils présentent un risque de dépendance et qu’ils sont étroitement réglementés, des millions d’Américains souffrant d’une dépendance aux opioïdes ne les utilisent pas, expliquent les auteurs de l’étude.
L’équipe de Lyon travaille maintenant sur deux études de suivi : l’une pour examiner comment la CBD affecte le cerveau et l’autre pour poursuivre le développement de traitements à base de CBD pour la dépendance aux opioïdes.
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